Vous aimez nos chansons et rêvez de les chanter le matin sous la douche, dans la voiture ou le soir dans les troquets? Voici de quoi vous entraîner…
- DEUXIEME BORD, « Dizendéjà »:
DES SABLES A TOMBOUCTOU (Jean-Pierre Geslin – Jean-Jacques Briswalter)
Refrain : Des sables dorés des Sables d’Olonne Aux sables des dunes du désert un homme
A franchi la vague pour aller au bout D’un pays de fables jusqu’à Tombouctou.
Ô marin, ô capitaine, morutier homme de peine Bout au vent fait ta besogne Cap sur le golfe de Gascogne.
Naufragé ton bateau coulé, des pirates t’ont enferré En fond de cale en fond de coque Vers le royaume du Maroc (refrain)
Ô chagrin, ô destinée, esclave à perpétuité
Capitaine secoue tes chaines
La liberté est dans tes veines. Des Bédouins caravaniers, voient en toi l’aventurier Toi qui est venu de la mer
Va te perdre dans le désert (refrain)
Ô marin, ô capitaine, morutier homme de peine (x5) Ô marin
ANDRO RO (Rodolphe Corlay)
Et nous étions 10 corsaires sur les mers Et nous étions 10 corsaires sur les flots
Et nous étions 10 corsaires sur les mers Et nous étions 10 corsaires sur les flots
Partis en guerre contre l’Angleterre Pour couler sa flotte, son or, son drapeau Partis en guerre contre l’Angleterre Pour couler sa flotte, son or, son drapeau
Refrain : Par les coups de vent Par les coups de mer Par les coups de canon et d’enfer Par les coups de vent Par les coups de mer Par les coups de canon et d’enfer La Lalaa La La La La…
Et nous étions 5… Et nous étions 4… (refrain)
Et nous étions 3 … Et nous étions 2 … (refrain )
Et j’étais le seul corsaire sur les mers Et j’étais le seul corsaire sur les flots Et il est le seul corsaire sur les mers Et il est le seul corsaire sur les flots
Parti en guerre contre l’Angleterre Pour couler sa flotte, son or , son drapeau (X4)
M’EN REVENANT DE LA VENDEE (Trad du Québec) arrgt Jean-Jacques Briswalter – source Bernard Simard
M’en revenant de la Vendée M’en revenant de la Vendée Dans mon chemin j’ai rencontré Vous m’amusez toujours
Refrain : Non jamais je m’en irai d’chez nous J’ai trop grand peur des loups Non jamais je m’en irai d’chez nous J’ai trop grand peur des loups
Dans mon chemin j’ai rencontré Dans mon chemin j’ai rencontré Trois cavaliers fort bien montés Vous m’amusez toujours (refrain)
Trois cavaliers fort bien montés
Deux à cheval et l’autre à pied
Celui à pied m’a demandé
Tu coucheras au poulailler
Avec une poule à tes côtés
Tous les coqs viendront chier sur toué
Celui à pied s’est écrié
Que maudits soient gens de Vendée
« LOIN DE NOIRMOUTIER »: Y A 10 MARINS SUR MER (Trad de Bretagne) arrgt Rodolphe Corlay – source Cabestan
Y a 10 marins sur mer Ben loin de Noirmoutier Ben loin de Noirmoutier
Y a 10 marins sur mer Ben loin de Noirmoutier Ben loin de Noirmoutier
Quand ils viendront à terre Guéfalala lalalire Nous les feront danser Guéféla la ridée
Quand ils viendront à terre Guéfalala lalalire Nous les feront danser Guéféla la ridée
Y’a cinq marins sur mer
Y’a trois marins sur mer
Y’a un marin sur mer
LE MARIN EST PARTI (Jean-Jacques Briswalter)
La maison dans la dune, a les volets tirés
Accrochée sous la lune, et la porte fermée
Refrain: Le marin est parti Vers d’étranges pays
Le vent de l’océan, le souffle de la mer Nous raconte comment, par un jour de lumière (refrain)
La barque est vermoulue, et mangée par le temps Elle n’amènera plus, sa moisson d’océan (refrain)
Dans la maison fanée, la table est solitaire Et le grand lit carré, habillé de poussière (refrain)
Dans la maison fanée, la table est solitaire Et le grand lit carré, habillé de poussière (refrain)
Accrochée à un mur, une photo passée Près d’un lagon d’azur, d’une fille allongée (refrain)
LE GRAND HURLEUR (Trad de Louisiane) arrgt Rodolphe Corlay – source Anthologie Chant Marin
Le corsaire « le Grand Coureur », est un navire de malheur
Quand il s’en va en croisière pour aller chasser l’Anglais
Le vent, la mer et la guerre tournent contre le Français. Il est parti de Lorient, avec belle mer et bon vent
Il cinglait bâbord amure , naviguant comme un poisson
Un grain tombe sur sa mâture, v’là le corsaire en ponton
Refrain :
Eh ! Matelot sur le pont, tu trimeras tout du long
Eh ! Matelot sur le pont, sans vin dans ton bidon
Il nous fallut remâter, et bougrement relinguer
Tandis que l’ouvrage avance, on signale par tribord
Un navire d’apparence, à mantelets de sabords. C’était un Anglais vraiment, à double rangée de dents
Un marchand de mort subite, mais le Français n’a pas peur
Au lieu de brasser en fuite, nous le rangeons à l’honneur (refrain)
Les boulets pleuvent sur nous, nous lui rendons coup pour coup
Pendant que la barbe en fume à nos braves matelots
Dans un gros bouchon de brume, il nous échappe aussitôt. Nos prises au bout de six mois ont pu se monter à trois
Un navire plein de patates, plus qu’à moitié chaviré
Un deuxième de savates, et le dernier de fumier (refrain)
Pour finir ce triste sort, nous venons périr au port
Dans cette affreuse misère quand chacun s’est vu perdu
Chacun selon sa manière s’est sauvé comme il a pu. Il eut fallu voir le coq, et sa cuiserie et son croc
Il s’est mis dans la chaudière, comme un vilain pot-au-feu
Il est parti vent arrière, atterri à l’Ile d’Yeu (refrain)
De notre horrible malheur, seul le calfat est l’ hauteur En tombant de la grand hune dessus le gaillard avant A rebondi dans la cambuse , a crevé le bâtiment
Si l’histoire du Grand coureur a pu vous toucher le cœur
Ayez donc belles manières et payez-nous largement Du vin, du rack, de la bière, et nous serons tous contents ! Du vin, du rack, de la bière, et nous serons tous contents !
UN PETIT COEUR (Rodolphe Corlay)
J’ai bien été un an, sur les mers à naviguer J’ai bien été un an, aux étoiles à demander Oh mais jamais la belle, je n’ai eu ce signe tant espéré Ce simple geste d’amour auquel mon cœur est prisonnier
J’ai bien été deux ans sur ces mers à naviguer J’ai bien été deux ans dans mes rêves à t’enlacer Oh mais jamais la belle, je n’ai eu ce signe tant espéré Ce simple geste d’amour auquel mon cœur est prisonnier
J’ai bien été trois ans sur ces mers à naviguer J’ai bien été trois ans avec toi dans mes pensées Oh mon p’tit cœur la belle d’amour pour toi va se brûler Pour apaiser sa peine dans mes larmes va se noyer Pour apaiser ma peine…
Mais de retour de campagne ce fameux jour est arrivé Quand tu m’as dit ta flamme mon petit cœur s’est réchauffé Et de geste d’amour nos petits cœurs se sont mêlés Et dans ce nid d’amour un petit cœur est arrivé
Un petit cœur ma belle, un petit cœur qu’il faut bercer Un petit cœur ma belle, un petit cœur à pouponner Un petit cœur ma belle, un petit cœur qu’il faut aimer Un petit cœur ma belle…
Un petit cœur ma belle, un petit cœur à pouponner Un petit cœur ma belle, un petit cœur qu’il faut bercer Un petit cœur… Un petit cœur… Un petit cœur…
LA JOLIE BARBIERE (Trad de Normandie) – source Marais de Paradis
A Paris l’est une barbière qui est plus belle que le jour A Paris l’est une barbière qui est plus belle que le jour Elle fait la barbe, à sa manière, à tous les hommes des alentours Elle fait la barbe, à sa manière, à tous les hommes des alentours
On m’a tant dit qu’elle était belle, je suis allé la voir un jour Je suis parti à la minuit, pour arriver au point du jour
En arrivant à sa porte, j’ai frappé trois petits coups Et la barbière à sa fenêtre me dit: monsieur que m’voulez-vous?
Je demande qu’on me fasse la barbe, la barbe noire la faites-vous? Je l’ai bien faite au roi d’Espagne qui est un autre homme que vous
Elle appela sa servante , Marguerite êtes-vous là? Qu’on apporte mon bassin d’or, et ma serviette remplie d’odeurs
Pendant qu’elle lui faisait la barbe, ses amours il lui demanda Mes belles amours mes amourettes, elles sont bien éloignées de vous
Elles sont sur un navire en mer, qui vogue la nuit et le jour Et le marinier qui le mène, il est habillé de velours
A Paris l’est une barbière qui est plus belle que le jour Elle fait la barbe, à sa manière, à tous les hommes des alentours
HIVER 90 (Hervé Guillemer)
Durant l’Hiver 90, Aloué o la faloué Il ventait au d’la de force 10, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué
La mer était comme furie, Aloué ola faloué Se fracassant sur les récifs, Aloué ola faloué, Aloué ola la faloué
Et les embruns de la colère, Aloué ola faloué Noyaient jusque dans les terres, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué,
On disait que dans le Fromveur, Aloué ola faloué Les vagues arrosaient le Seigneur, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué
Durant un long mois tout entier, Aloué ola faloué A terre les hommes sont restés, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué
Casiers et filets sont perdus, Aloué ola faloué Mais les gros réclament leur dû, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué
Un jour on verra nos pêcheurs, Aloué ola faloué
Pointer au bureau des chômeurs, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué
Durant l’Hiver 90, Aloué ola faloué Il ventait au d’la de force 10, Aloué ola faloué, Aloué ola faloué
L’HORLOGE (trad de Québec) – source le Rêve du Diable
Nous étions trois capitaines, tous les trois frères jumeaux Nous étions trois capitaines, tous les trois frères jumeaux Nous entrâmes dans une auberge, pour y boire du vin nouveau
Refrain : Vous qui connaissez l’horloge, dites-moi donc qu’elle heure il est? Vous qui connaissez l’horloge, dites-moi donc qu’elle heure il est?
Nous entrâmes dans une auberge, pour y boire du vin nouveau La maîtresse de l’auberge, nous dit de monter là haut (refrain)
La maîtresse de l’auberge, nous dit de monter là haut Il y a là trois jolies filles, qui préparent du pâté chaud (refrain)
Il y a là trois jolies filles, qui préparent du pâté chaud C’est moi qui était l’plus soft, j’ai pris le meilleur morceau (refrain)
C’est moi qui était l’plus soft, j’ai pris le meilleur morceau Au moment d’quitter l’auberge, j’pouvais pas payer l’écot (refrain)
Au moment d’quitter l’auberge, j’pouvais pas payer l’écot M’ont fait vendre ma chemise, ma culotte et mon capiot (refrain)
M’ont fait vendre ma chemise, ma culotte et mon capiot Ils m’ont mis en cul d’chemise, à cheval sur un tonniot (refrain)
Ils m’ont mis en cul d’chemise, à cheval sur un tonniot Il faisait un vent du diable, qui m’a glacé les gueurliots (refrain)
Il faisait un vent du diable, qui m’a glacé les gueurliots On entendait qu’les tis-tac,de l’horloge et son brelan (refrain)
Nous étions trois capitaines, tous les trois frères jumeaux Nous entrâmes dans une auberge, pour y boire du vin nouveau (refrain) (x2)
- PREMIER BORD
LA RATION DU MATELOT (Jacques Mahé – Le XV Marin)
Pomme de racasse, boisson de boue, Bouillon sans viande, soupe sans pain et queue de rat C’est la ration du matelot.
Refrain: Bon navire qui sonne la cloche pour dîner Il aura mon sac, il aura mon sac Bon navire qui sonne la cloche pour dîner Il aura mon sac avec tout mon métier
Quand le navire armé quitte St Malo Hardi les gars, faut quitter les bistrots Quand le navire armé quitte St Malo Hardi les gars, virons tous au guindeau (refrain)
Quand faut monter larguer les grands huniers Hardi les gars, en avant les gabiers Quand faut monter larguer les grands huniers Hardi les gars, et guar à déraper (refrain)
A la manœuvre, traînons pas nos sabots Hardi les gars, voilà ce con de boscot A la manœuvre, traînons pas nos sabots Hardi les gars, il va nous faire la peau (refrain)
Mais quand viendra l’beau temps les alizés Hardi les gars, le pont faudra laver Mais quand viendra l’beau temps les alizés Hardi les gars, sur le pont allons danser (refrain)
Quand le navire chargé regagne Bordeaux Hardi les gars, quittons vite ce rafiots Quand le navire chargé regagne Bordeaux Hardi les gars, vidons tous les tonneaux (refrain)
Pomme de racasse, boisson de boue, Bouillon sans viande, soupe sans pain et queue de rat C’est la ration du matelot.
BRASSER CARRE (Jacques Portal)
Brasser carré sur le plateau des Minquiers
Border à plat quand tu croise l’Ile de Groix
Le vent de bout qui laisse les hommes à genoux
Cinq nœuds d’courant, tu frôles les cailloux d’Ouessant
Un grain violent, le vent hurle dans les haubans
Le ciel plombé bien à l’aplomb sur tes pieds
Et bord sur bord, le navire roule et se tord
Un nœud coulant, tu t’assures aux galhaubans
Le calme plat faut dire les gars n’aiment pas ça
Briquer le pont il faut qu’ça brille non de non
Dans le grand mat à ferler le cacatois
Tout déchiré, il faut lui r’faire une santé
L’accordéon qui gémit dans l’entre – pont
Expire un air qui te fait rev’nirsurterre
Six mois partis, tu revois ta p’tite Marie
Qui t’attendra… Ah! ça… Mon gars… On verra
Oh oh oh oh… (air complet en coeur)
Brasser carré sur le plateau des Minquiers
Border à plat quand tu croise l’Ile de Groix
Le vent de bout qui laisse les hommes à genoux
Cinq nœuds d’courant tu frôles les cailloux d’Ouessant…
PARLEZ NOUS A BOIRE (Trad Cajun) arrgt Francis Brucelle – source le Rêve du Diable
Refrain: Oh parlez nous à boire Non pas d’embarquement Toujours en regrettant le temps passé à terre Oh parlez nous à boire Non pas d’embarquement Toujours en regrettant le joli temps passé
Sitôt qu’tes débarqué Tu n’as qu’une seule envie C’est d’aller voir les filles Partout dans les troquets Le premier où tu vas Tu r’trouves une vieille copine Tu lui payes une chopine Et la prends dans tes bras (refrain)
Au Retour du Marin Tu continues à boire Et racontes tes histoires Jusqu’au petit matin Dans le sourire des filles T’oublies un peu tes peines Et si t’as de la veine T’en trouveras une gentille (refrain)
Tu voudrais la garder Encore bien quelques jours Mais malgré tout l’amour Il faut réembarquer Ton sac est déjà prêt La marée n’attends pas Tu sais qu’tu dois y aller Et la sert contre toi (refrain)
LA LAVANDIERE (Trad) – François Budet – arrgt Rodolphe Corlay
Refrain : Ti pi tou ou lour Ti pi tou lou lour Ti pi tou ou lour Ti pi tou lou ré
Je m’en alli couper des joncs Du côté du Tertre Beaubihan Par un vepré qui faisait chau J’passis par le ch’min du Martiau (refrain)
J’y ben ouider un coup d’batoué A faire péter la roche du doué J’y mi perchi un p’chti pour vèr T’chi que t’était la lavandière (refrain)
Etait la Marie du Fourchon La plus jolie fille du canton Elle avait les pieds tout déchaus Et cai’ment rin su la pieau (refrain)
Elle avait les pieds tout déchaus Et cai’ment rin su la pieau Tant pu qu’est frottait ses torchons Tant pu qu’est tortillait l’croupion (refrain)
Ji m’en alli li dire des contes Comme tous les gars t’cé nous i font J’li dis laisse dont la ta buée Et vé t’a faire ta mariéné (refrain)
Ka té mé dans mi tant du fouin Dans l’petit pré du bout du ch’min I’m regardit tout en souriant En si tournant si joliment (refrain)
O’m regardit tout en souriant En si tournant si joliment O’ fait tounit un tournichet O’ foutit dans lieau mon chapet (refrain)
O’ fait tounit un tournichet O’ foutit dans lieau mon chapet Je n’demandis pas mon restant Et j’m’en alli couper mes joncs (refrain)
Je n’demandis pas mon restant Et j’m’en alli couper mes joncs Les lavandières c’est comme les joncs Jolies a vèr mes pleins d’piquants (refrain)x2
BOUTÔVENT (Jean-Jacques Briswalter – Francis Brucelle)
Bout’ au vent, bout’ au vent, on est tous revenus
On a bravé des mers inconnues
Sur des bateaux maudits, des pontons délabrés
Par la houle et les vents malmenés.
Bout’ au vent, bout’ au vent, on est tous revenus
Le rossignol nous a reconnu
Son doux chant a couvertle grondement des mers
Le claquement des voiles déchirées.
Bout’ au vent,bout’ au vent, on est tous revenus
De rivages glacés et perdus
Le vent souffle en dément
Afiler l’huile au vent
L’artimon a fait son trou dans l’eau.
Bout au vent,bout au vent, on est tous revenus
A tanguer sur le pavé des rues
Aux sirènes du port on offre nos trésors
Quelques chansons pour boire et danser.
BEBE (Trad Cajun) arrgt Francis Brucelle
Y en a des si brunes , y en a des si noires
y en a même des si vertes, que l’diable y peut les prendre
Ca vous fait les avoir, çà vous fait les aimer
Cà vous fait des promesses, puis là çà tourne le dos.
Refrain: Cà , çà m’fait du mal, Bébé Cà, çà m’fait du mal, Bébé Cà , çà m’fait du mal, Bébé Cà, çà m’fait du mal, Bébé
Y en a des si maigres, yen a des si grosses
Yen a même des si grandes,
Que j’peux pas monter d’sus
Cà vous fait les avoir, çà vous fait les aimer
Cà vous fait des promesses, puis là çà tourne le dos (refrain)
Y en a des mignonnes, et y en a des pas belles
Y en a des gentilles, çà çà m’fait vraiment du mal
Y en a pour les avoir, çà vous fait les aimer
Cà vous fait des promesses et là çà tourne le dos (refrain)
DONDAINE LARIDAINE (Trad du Québec) – source le Rêve du Diable
Refrain: Dondaine la ridaine, ma ta patte a li matou Ma tante alou, ma li matou Ma ta patte a li matou, ma tante alou, laridé!
Par un dimanche au soir, m´en allant promener {x2} J´ai rencontré la belle, je lui ai demandé (refrain)
J´ai rencontré la belle, je lui ai demandé {x2} Je lui ai demandé si elle était à marier (refrain)
Je lui ai demandé si elle était à marier {x2} « Non, non » répondit-elle : Pas avec un cordonnier (refrain)
« Non, non » répondit elle : Pas avec un cordonnier {x2} Car avec son alène, il pourrait me piquer (refrain)
Car avec son alène, il pourrait me piquer {x2} Sacr´ mes outils par terre, maudissant mon métier
(refrain)
Sacr´ mes outils par terre, maudissant mon métier {x2} À part de c´ métier-là, je serais marié (refrain)
À part de c´ métier-là, je serais marié {x2} Avec la plus belle fille qu´avait dans le quartier
(refrain)
Avec la plus belle fille qu´avait dans le quartier {x2} Elle a des sourcils d´or et des cheveux bouclés (refrain)
Elle a des sourcils d’or et des cheveux bouclés {x2} Et bien d´autres choses aussi que j´ peux pas chanter
(refrain) {x2}
GABIER DE TERRE-NEUVE (Théodore Botrel – trad) – source Cabestan
Quand tu seras là-bas sur les bancs de Terre-Neuve Ah dis-moi beau gabier : Comment mangeras-tu? On nous fait manger des têtes de morues blanches Mais ça ne remplace pas la bonne soupe aux choux
Quand tu seras là-bas sur les bancs de Terre-Neuve Ah dis-moi beau gabier : Du vin en boiras-tu? On nous donne à boire que de l’eau croupie Le boujaron d’goutte ça n’est pas pour nous
Quand tu seras là-bas sur les bancs de Terre-Neuve Ah dis-moi beau gabier : Comment dormiras-tu? On nous fait dormir que deux heures sur vingt-quatre Et le reste du jour on nous fout des coups
Quand tu seras là-bas sur les bancs de Terre-Neuve Ah dis-moi beau gabier : Quel argent gagneras-tu? On nous fait travailler, suer sang et larmes Les deniers d’argent on n’en voit pas beaucoup
Après tant et tant d’horribles misères Dis-moi beau gabier repartiras-tu? J’étais bien forcé de faire comme mon père J’espère que nos gars ne feront pas comme nous